Quelques sources pour mettre à jour cet article : https://www.commeconvenu.net/banques-centrales-aux-manettes/#annonce
https://play.acast.com/s/ft-alphachat/michaelpettisonthechineseeconomy-
https://www.stlouisfed.org/on-the-economy/2017/april/chinas-efforts-boost-yuan
https://worldview.stratfor.com/article/future-global-trade
https://www.ebshk.co.uk/news.php
Augmenter les taux d'intérêt pour contrecarrer les exportations de capitaux peut ne pas fonctionner du fait d'un chômage initial faible. Si les profits s'améliorent grâce à un chômage plus élevé, le taux d'épargne en bénéficie alors même que l'investissement chute.
https://www.youtube.com/watch?v=SP7Bm-f_tHc
https://www.youtube.com/watch?v=vEX8TlRc-8o
Si le gouvernement chinois ne booste pas artificiellement la croissance en accumulant de l'inventaire (constructions inutiles...), la réduction du taux de profit provoque la fuite des capitaux, et la balance courante ne s'équilibre pas. Dans ces conditions, une dévaluation du renminbi peut même accroître les exportations de capitaux.
Après 2017, le gouvernement fournit de l'aide de façon plus diversifiée que d'habitude (à des secteurs autres que la construction et les transports, et à des entreprises plus petites). La pression déflationniste que peut fournir à terme le soutien à des activités productives fait escompter des taux d'intérêt réels plus élevés, lesquels impliquent un moindre transfert de richesse des ménages (les épargnants) aux entreprises : les exportations doivent alors fléchir davantage que les importations, sauf si la fuite des capitaux exporte au moins une partie de la pression déflationniste (et de la demande négative...).
https://en.wikipedia.org/wiki/Net_international_investment_position
Une production mondiale ralentie et un chômage à même de réduire le taux d'épargne éliminent le problème.
Quant à la Chine, la perte de ses marchés d'exportation peut l'inciter à relancer ses investissements non-productifs afin d'éviter une hausse du pouvoir d'achat qui réduirait sa capacité d'investir.
The Dig : don't blame robots, with Aaron Benanav
https://youtu.be/RoFVbpJ-F4k?t=5526
La doctrine économique chinoise a changé au milieu des années 1990. Moins profitables, les industries du nord-est ne sont plus soutenues (voir Wang Bing, à l'ouest des rails). Celles du sud-ouest s'en sortent mieux. La réindustrialisation commence à la fin des années 1990 et se termine vers 2014, sous l'effet des répercussions de la crise de 2007-2008.