La saturation des capacités de production dans un premier temps, puis le manque de disponibilité des crédits dans un second, ne peuvent expliquer complètement l'inflation des années 1970 aux USA. Pour preuve, la saturation des capacités de production a pu être aussi forte dans les années 1950 et les taux réels encore plus élevés dans les années 1980.
Mais on peut imaginer que ces deux phénomènes ont trouvé un terrain inflationniste favorable dans un contexte d'épargne disponible pour une classe moyenne qui s'étend, et peut-être de nécessité accrue d'effectuer des dépenses de statut.
Une vision alternative et peut-être plus réaliste : le resserrement des dépenses des ménages (chômage, rejet du 'consumérisme'...) enjoint à cibler les classes plus aisées.
Sans surprise, la productivité évolue de concert avec l'investissement.
source : https://fred.stlouisfed.org/series/MFPPBS
Autres mesures :
https://fred.stlouisfed.org/series/MFPNFBS
https://fred.stlouisfed.org/series/PRS88003162
https://fred.stlouisfed.org/series/PRS85006092
https://fred.stlouisfed.org/series/PRS85006162
Au sujet de la productivité, on peut noter qu'elle progresse plus vite quand la composition en valeur du capital (VCC = capital constant / capital variable) stagne, et stagne quand celle-ci progresse.
Note : le capital variable inclut ici le travail non-productif.
VCC calculée avec ces données :
https://fred.stlouisfed.org/series/PCE
https://fred.stlouisfed.org/series/A593RC1A027NBEA
https://fred.stlouisfed.org/series/PNFI
VCC = (investissement fixe brut - investissement fixe net)/consommation
Manque les inventaires et l'investissement résidentiel.
Mais on peut noter que grosso modo, l'évolution de c/v dans les années 1970 et 1980 est en phase avec le chômage.
En revanche, l'évolution du capital constant (en dollars de 2019) suit plutôt celle de la productivité.
source pour les prix des biens et services de production : https://fred.stlouisfed.org/series/PPIACO
Est-ce alors l'évolution du capital variable (en dollars 2019) qui explique la synchronisation inverse entre productivité et VCC ?
source pour l'inflation des biens et services de consommation : https://fred.stlouisfed.org/series/CPIAUCNS
Non. Ça semble bien être le rapport des deux. L'évolution des valeurs nominales ne montre pas grand chose d'autre que deux courbes de forme cubique assez régulières (un peu moins pour le capital constant).
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Jetons un œil aux prix des biens et services de production.
Eux sont dans un mouvement assez opposé à la productivité. À comparer avec les prix à la consommation, dont la progression a été beaucoup plus régulière depuis les années 1980 : https://fred.stlouisfed.org/series/CPIAUCNS
Mexico’s overall priorities were in any case set not by its Heartland, but by its rulers’ commitment to what Tutino calls ‘national capitalism’—a strategy in which industrial growth was meant to ‘bring manufacturing and more equitable participation to societies long focused on agriculture and commodity exports’. Pursued from around the end of the 1920s onwards, this strategy produced especially impressive results from the 1940s to the 1970s, the period of the ‘Mexican Miracle’. Years of sustained gdp growth and low inflation accompanied a steady expansion of industry, and urbanization proceeded apace.
https://newleftreview.org/issues/ii114/articles/tony-wood-mesoamerican-pathways
Avec l'inflation, les taux d'intérêt nominaux ont tendance à grimper. Plus l'on s'attend à ce que l'inflation prenne fin, plus il est judicieux de se positionner sur des placements à revenu fixe, comme les obligations. Celles-ci connaissent effectivement un certain succès au cours des années 1970, notamment si on les compare aux actions.