La production qui n’est pas destinée à la consommation est répartie entre le secteur de la production des biens de production (le Département 1 de Marx) et celui de la production des biens de consommation (Département 2). Les gains de productivité sont plus difficiles à obtenir dans le premier, dont le marché est plus segmenté➤ – donc le second attire davantage les investissements et l’utilisation des moyens de production [en D1] devrait progresser plus vite que la baisse de leur coût. À moins que l’accumulation plus forte dans le secteur des biens de consommation [davantage d’investissement en D2 entraînent des gains de productivité supérieurs, donc dur de dire s’il y a une accumulation de valeur plus grande – mais ici de toute façon peu importe] À moins que les gains de productivité supérieurs en D2 n’aillent jusqu’à rendre le travail humain plus compétitif par rapport aux machines – mais le plein-emploi [ou la surproduction] est une limite au-delà de laquelle les machines reprennent du poil de la bête. La part du capital constant (correspondant au coût des biens intermédiaires et surtout à celui de la location de l’équipement destiné à la production) dans les coûts de production a ainsi tendance à s’accroître, entraînant la réduction du taux d’accumulation du capital – tant que celui-ci dépasse l’accroissement démographique. Le transhumanisme ouvre la perspective d’une plus grande segmentation du marché des biens de consommation, et donc la possibilité d’un taux d’accumulation supérieur sur le long terme. 
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Si l’on écarte l’idée d’un plan global qui maximise le niveau de production total, et disposant en conséquence les machines et autres cyborgs, il reste l’option d’affecter l’énergie en priorité aux entités les plus productives. Mais un système programmé pour trouver par lui-même comment être plus productif qu’il ne l’est déjà (éventuellement par une génération aléatoire de descendance selon le modèle de l’algorithmique génétique, mais appliqué aussi à la production physique) risque de le faire au détriment de la productivité des autres.